Et là, on comptait, je regardais les Régis, 1, 2, 3, 4, 5, on était rendu à 16, pis Coderre il se sentait petit en criffe, malgré son poids, il se sentait petit en tabarouette, en voyant ça.
Sam Hamad
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– S’occuper d’une ville, pour moi, c’est simple, il faut s’occuper du compte de taxes.
– C’est important ce que vous dites, les gens écoutent.
– Moi, quand je paie des taxes, c’est parce que je veux que mes déchets soient bien gérés, je veux que mes vidanges soient ramassées à temps, je veux que le déneigement soit fait correctement, je veux que mes taxes soient correctes. -
La Chambre de commerce en 2015, 14, la chambre de commerce de Lévis ont commencé à parler de 3e lien. Puis là sont arrivés, puis commencé à pousser l’idée. On était au gouvernement, on n’avait pas le choix d’écouter puis de dire, ok, on va le regarder, t’as pas le choix, ouais, quand ça vient du peuple, là ouais, tu regardes.
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– C’est un goon, pis un goon il respecte pas toutes les règles là.
– Un genre de Trump canadien là?
– Il est loin d’un Trump canadien. Il se prend pour lui là mais il a encore des preuves à faire honnêtement. Il est encore en petites shorts là. -
Le p’tit gars avec les petites shorts aussi, un autre, qui s’appelle Saint-Pierre Plamondon je sais pas trop là. Lui il se gène pas de salir à la journée longue. D’abord faut qu’il aille finir son école avant. Apprendre la vie comment ça se passe pis comment la politique doit montrer le respect à tout le monde.
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Lorsqu’il est question de dictons malmenés, on pense d’instinct à Sam Hamad, ancien député de la circonscription de Louis-Hébert dans la région de Québec. Originaire de Syrie et débarqué au Québec il y a 40 ans, monsieur Hamad a démontré à quelques reprises que sa maîtrise du français n’était pas encore parfaite. Il a d’ailleurs déjà déclaré que «
tsé moi, j’étais pas allaité en parlant français là », une façon imagée de dire que le français n’est pas sa langue maternelle.Après avoir été le sujet de quelques courriels louches d’un certain Marc-Yvan Côté, Sam Hamad se résout à démissionner en 2016. Le commissaire à l’éthique dira qu’il a été « plus qu’imprudent en contrevenant aux principes éthiques de base dans la gestion des fonds publics ». À notre grand bonheur, il aura aussi composé des tournures de phrases plutôt imprudentes.
Tout le monde fait le même principe. C’est pas vrai là, on vient pas d’inventer la roue à trois boutons là.
Janvier 2016, en commission parlementaire sur la réforme de l’aide sociale.
Écouter: Sam Hamad, génial
J’gagnerai pas des grands prix de la langue française. Et l’Académie de langue française à Paris, je serai jamais un client là. Pis moi j’ai peut-être un défaut aussi, mon cerveau va très vite, va plus vite que ma langue.
Mai 2017, en entrevue à Radio-Canada, à propos de la langue française.
Écouter: Sam Hamad, pas client de l’Académie française
Alors au mois d’avril, le Québec a créé 11 700 emplois, dont 38 000 emplois à temps plein et y’a eu des pertes d’emplois à temps partiel.
Mai 2015, en point de presse, à propos de la création d’emplois.
Écouter: Sam Hamad, mathématicien
Vous savez, c’est le prérogatoire du premier ministre, c’est lui qui décide.
Janvier 2016, en point de presse, à propos de la prérogative de décider d’un remaniement ministériel.
Écouter: Sam Hamad, sans prérogative
Je peux pas aller tirer les cheveux de Steven là : il n’a pas de cheveux.
Mai 2015, en point de presse, à propos de la perte de 200 emplois sur le chantier de la Davie à Lévis.
Écouter: Sam Hamad, à propos de Steven Blaney
Je l’ai jamais fait et je le referai pas.
Avril 2016, en point de presse, qui jure ne pas avoir fait de pressions indues pour aider son ami Marc-Yvan Côté.
Écouter: Sam Hamad, récidiviste
Écoutez là, on veut pas avoir quelqu’un qui va faire un pays, on veut avoir quelqu’un qui va avoir une équipe de hockey.
Mars 2014, en entrevue à Radio-Canada, à propos de Pierre Karl Péladeau lorsqu’il s’est lancé en politique.
Écouter: Sam Hamad, à propos de PKP
C’est décevant d’introduire la population en erreur puis penser qu’on fait ça.
Octobre 2015, à l’Assemblée nationale.
Écouter: Sam Hamad, qui introduit
Vous avez tous des opinions politiques là, on s’en cachera pas. Votre cerveau là, quand même vous avez une tendance, pouvez l’exprimer de temps en temps, mais moi limiter les gens d’exprimer, c’est difficile pour moi.
Novembre 2015, en point de presse, à la suite du rapport de Dominique Payette sur la radio de Québec.
Écouter: Sam Hamad, qui ne veut pas limiter les gens d’exprimer
Je ne suis pas pour, ni contre, bien au contraire.
Août 2015, en point de presse, à propos de l’implication possible de la Caisse de Dépôt dans le retour des Nordiques.
Écouter: Sam Hamad, très clair à propos des Nordiques
Une société où l’État va me dire quoi faire tous les jours, une société où l’État va diriger les entrepreneurs, une société qui va me dire tu vas changer tes pneus d’hiver à telle date, une société qui va décider pour toi, une société qui va prendre en charge mes enfants, moi je pense qu’aujourd’hui, on peut pas vivre ça.
Mars 2014, en entrevue à Radio X.
Écouter: Sam Hamad, qui ne veut pas que l’État impose une date pour la pose des pneus d’hiver
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J’gagnerai pas des grands prix de la langue française et l’Académie, l’Académie de langue française à Paris, je serai jamais un client là. Pis moi j’ai peut-être un défaut aussi, mon cerveau va très vite, va plus vite que ma langue.
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Je l’ai jamais fait et je le referai pas.
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Je n’ai pas commis de faute, je n’ai pas enfreiné la loi.
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C’est parce que là, vous prenez ça pour du cash, vous dites des révélations, moi j’appelle ça, c’est pas des révélélations, c’est plus des insinutations.