– Peut-être que le « jock strap » pardonnez-moi l’expression, le suspensoir pour hommes, est peut-être un peu « slack » pour le responsable des sports, c’est-à-dire que peut-être…
– Monsieur, Mercier.
– Question privilégiée, Monsieur le Président.
– … j’ai dit suspensoir pour hommes.
– Je comprends, mais, comment je dirais ça? J’aime pas la place où vous allez. […]
– Alors peut-être pour avoir sauté la clôture trop souvent des fois. Bon ben, ça s’étire, ça s’étire, ça s’évente. Bref.
– Il vous reste cinq secondes.
– Il lui reste que de porter des cuissards. Des cuissards plus serrés pour être près de ses citoyens.
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Ce ne sera pas un musée sur l’histoire de l’occupation du territoire de la vallée du Saint-Laurent. C’est un musée sur l’histoire de notre nation, la nation québécoise.
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– Le François Pignon ontarien, qui s’est manifesté contre Lacroix il y a quelques jours, c’est que de temps en temps, comme le disait Brassens, quand on est con, on est con! Je m’excuse, je ne l’aurais pas dit s’il n’avait pas lui-même insulté d’abord, mais il faut quelquefois parler aux petites brutes dans leur propre langage.
– Et le temps n’arrange rien à l’affaire, comme disait Brassens.
– Quand on est con, on est con! -
Que le gars, dans sa vie, pour gagner son blé, que ce type soit, j’en sais rien, éboueur ou peintre en bâtiment ou que sais-je, professeur de parachutisme ou de deltaplane, m’en fous un petit peu pour pas dire m’en fous beaucoup. Moi ce que je veux c’est le livre devant moi pour qu’on me réponde sur ça. Si tu me dis « ouais, mais c’est un prof de deltaplane! Je veux dire, en québécois j’ai pas l’habitude de parler de même, mais m’en calice!
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Quand on a des francophones qui étudient en Alberta, comme moi j’ai fait au campus Saint-Jean, ç’a pas francisé la province de l’Alberta.
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– Écoute, si j’ai insulté les deux témoins qu’ils m’appellent, je vais m’excuser. Absolument, je ne suis pas une personne méchante.
– Mais vous n’êtes pas certain que vous les avez insultés, vous les avez quoi, honorés, en disant que c’est quoi, une marde?
– Écoute, je te montre les courriels que je reçois, je ne suis pas insulté moi par ça, mais moi j’ai une grande carapace, mais je reconnais que ça varie de personne en personne alors si je les ai insultés, je m’en excuse. -
Vous avez des propos qui sont pas mal extrémistes, si je peux le dire. […] Si vous voulez me niaiser ici, je n’ai pas de patience avec votre discours, vous êtes dans le champ de patates. […] Je suis franco-ontarien, j’ai des universités anglophones à plein la boutte et je trouve ce discours là insultant. […] Vous êtes, excuse moi là, vous êtes plein de marde. Je vais retirer mes propos, mais vous êtes dans le champ. Il faut avoir un discours respectueux envers les faits.
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Ce que je vais dire, c’est gros, mais je le crois sincèrement. Leur méthode d’action est fondamentalement fasciste. Le keffié qu’ils portent en guise de masque, aujourd’hui, c’est la nouvelle chemise brune. Parce qu’au-delà de leur antisémitisme décomplexé, c’est aussi ça le fascisme. C’est créer eux-mêmes le désordre afin d’en tirer profit politiquement. C’est ce que Mussolini a fait en 1922 quand il a marché sur Rome, c’est ce qu’Hitler a essayé de faire l’année suivante lors de son coup d’État manqué à Munich. Pis l’antisémitisme de ces manifestants-là, c’est juste l’arbre qui cache la forêt.
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C’est des champs qui sont hautement antisémitiques. On permet ça et à Montréal, on a eu des crimes antisémitiques. On a eu deux écoles juives qui ont été tirées à bout portant.
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Mais ce que je sais, c’est que quand Dimanche soir, Émilise m’a appelé, ça m’a scié au tronc.