C’est un pays très conservateur aussi, à sa façon, vous pensez que l’Ukraine, c’est Safia Nolin?
Jérôme Blanchet-Gravel
-
-
Mais est-ce que vous vous rendez compte que être beau, c’est presque devenu de droite? Non, non, mais c’est quasiment ça la logique. Le wokisme aux États-Unis parle de « pretty privilege », c’est-à-dire le privilège d’être beau. Donc, si vous êtes belle et rayonnante, vous êtes probablement une conservatrice qui va voter Trump. On n’est pas tout à fait là. Mais la logique, c’est presque celle-là. C’est assez incroyable. Donc, cette dévalorisation de la beauté, si je peux dire, s’inscrit dans une sorte d’égalitarisme radical, où il faut absolument éradiquer ceux qui se démarquent sur le plan corporel. C’est assez troublant.
-
– Est-ce qu’on a l’impression depuis la pandémie qu’au Québec, on a un meilleur taux de productivité, qu’on est plus efficace, qu’on a fait ce qu’on appelle la rationalisation? Est-ce qu’on a cette impression-là? Est-ce qu’on a l’impression qu’on est plus performant, plus efficace au Québec depuis la pandémie?
– Tout au long de l’année.
– Moi, j’ai l’impression que ça ne se passe rien. Prenez la route ce matin. C’est censé être la grande rentrée ce matin. Prenez votre auto. Est-ce qu’il y a tant de gens sur la route?
– Est-ce que c’est tranquille sur les routes ce matin? – Je ne sais pas. Je suis arrivé ici à 4 heures.
– La circulation, je n’ai pas entendu tout, mais moi, mon impression, c’est qu’on est dans une société chalet, où la moitié du monde est encore à St-Anne et à Mont-Sainte-Anne, je ne sais pas ce qui se passe. -
– Tsé dans cette espèce de philosophie qu’ont les compagnies de vouloir tellement bien faire et de ne pas choquer personne, il se trouve qu’ils ne vendent plus de leggings.
– Ben oui, quand on parle d’une société post-héroïque, c’est-à-dire une société où il n’y a plus de modèle exactement, où enfin le modèle à suivre, c’est plutôt celui d’une certaine médiocrité.
– Puis on ne se bat pas contre le naturel de l’être humain.
– Oui, effectivement, il y a chez l’humain cette, enfin j’espère, cette espèce de volonté de s’élever qu’on retrouve de moins en moins. -
Juste rappeler aux nationalistes concernés qui déplorent avec raison la guerre woke contre Noël qu’ils n’ont pas eu besoin d’immigrés enturbannés ni de militantes pansexuelles fanatisées pour annuler cette fête presque trois années de suite en harmonie avec TVA. On est pour Noël…
-
– L’incohérence du Parti québécois qui ne voit pas ses angles morts depuis la pandémie, en particulier. […] Hier matin, ces gens-là étaient prêts à vendre leur mère pour une place garantie d’urgence et là, tout d’un coup, ces gens-là seraient des libérateurs de peuples? […] Joël Arsenault, un des députés du PQ qui amenait sa boîte à lunch en COVID pour ne pas rentrer dans des restaurants de Grande allée au cas où ils pourraient contaminer du monde en rentrant dans un restaurant.
– Ça veut créer un pays ça.
– Non mais ça, c’est le prix Nobel du ticounisme. -
La gauche n’existe plus. Un courant aligné sur les priorités du WEF qui appuie les géants pharmaceutiques pour défendre ensuite une industrie du changement de sexe et le complexe militaro-industriel américain en Ukraine ne peut juste pas être de gauche. Les gauchistes peuvent bien préférer Barbie à Sound of Freedom: ils servent le système et rien d’autre. Ils sont le système.
-
L’une des leçons à tirer de l’été 2023 est que la gauche s’intéresse beaucoup plus aux pailles en plastique qu’au trafic humain et à la misère dans le monde.
-
On croirait presque que la culture de l’annulation appliquée aux feux d’artifice relève d’un agenda coordonné.
-
Au-delà de la diversité, il est clair que les prochains projets totalitaires auront comme valeurs suprêmes la santé, la sécurité et l’environnement. Le parfait triptyque pour justifier une sanitocratie en forme de safe space global.